« Nous avons la chance de la rencontrer et je suis impressionnée de savoir qu’elle a eu le courage de participer à des actions de résistance alors qu’elle était encore une enfant » dit une élève « Moi, j’ai 16 ans, et je ne sais pas si j’en serais capable. »

Après quelques essais et réglages des micros et des caméras, les jeunes qui travaillent cette année avec leurs professeurs de français et d’histoire-géographie à un projet de parcours mémoriel interne à leur établissement pour le concours national de la résistance et de la déportation, ont dépassé leur timidité pour poser des questions , d’abord préparées puis de plus en plus personnelles.

Lors des deux heures d’échanges Annette Lajon a pu expliquer le contexte d’un engagement « évident avec ses parents », les actions de renseignements puis de sabotage, montrer des documents et objets. « Elle nous a transmis des émotions, des sensations, des anecdotes, du vécu, et cela me permet de mieux comprendre cette époque » indique une autre élève en sortant, « je vois mieux ce que pouvait ressentir ou vivre au quotidien les résistants de notre lycée sur lesquels nous travaillons avec nos professeurs. Maintenant nous devons aussi devenir des passeurs de cette mémoire. C’est une chance pour nous de l’avoir rencontrée aujourd’hui et d’avoir pu participer à ce documentaire. »